Construire des coopérations entre territoires par l’alimentation : retour sur les rencontres annuelles de Terres en villes
C’est à Amiens qu’ont eu lieu les rencontres annuelles de Terres en villes ces 12 et 13 juillet. L’assemblée générale, qui ouvre ces deux journées, a permis de rendre compte de l’ensemble des actions menées sur l’année écoulée. Le bilan d’activité, au graphisme renouvelé, est désormais disponible ICI.
Mais c’est aux perspectives d’avenir que les discussions ont laissé le plus de place. Le réseau s’est en effet résolument engagé dans une posture d’ouverture en modifiant ses statuts : création de membres provisoires (collectivités ou chambres seules, pour une durée de trois ans et à voix consultative) et ouverture à la société civile.
L’année 2019 verra cette ouverture se concrétiser sur le terrain puisque Terres en villes ira à la rencontres des territoires afin d’échanger sur les opportunités offertes par l’adhésion au réseau : échange de pratiques, co-construction de politiques agricoles et alimentaires, création d’outils, expérimentations…
Mais l’ouverture du réseau est également thématique car une nouvelle version de la Charte de Terres en villes a été adoptée. Parmi les changements majeurs : l’introduction de l’agriculture urbaine et de l’alimentation. Cette nouvelle charte a été signée par Alain GEST (Président d’Amiens Métropole), Jean-Claude LEMASSON (co-président de Terres en villes), Daniel ROGUET (Président de la Chambre d’agriculture de la Somme) et Christian MOREL (vice-président de Terres en villes).
Le séminaire de la deuxième journée a embrayé sur la question de la coopération territoriale. Comment l’alimentation permet-elle un rapprochement entre les territoires ? Quelles formes peuvent prendre les transactions ? Quels engagements réciproques et respectifs ? Des questions d’actualité pour Amiens, en pleine dynamique de construction d’un pôle métropolitain et d’un Projet Alimentaire Territorial (PAT). Romain Pasquier (Sciences-Po Rennes) a exposé quelques clés pour accompagner une transition vertueuse de nos modèles territoriaux : coordonner (en repensant les échelles des services publics), innover (en valorisant les bien communs comme l’alimentation), faire participer (être à l’écoute des citoyens) et expérimenter (en valorisant les projets de territoire). Après une intervention de Max Barbier (CGET), la table ronde a permis d’entrer dans des cas concrets de terrain au travers du projet Festitabl’ du pôle métropolitain ainsi que la stratégie inter territoriale restituée par la métropole Grenobloise, le Pays Voironnais et le PNR de la Chartreuse. Le compte rendu de cette journée sera bientôt disponible.
Merci à toutes et tous pour votre participation active et à l’année prochaine ! Et entre temps, restez attentifs à l’activité du réseau car de nombreux projets sont en cours.